La plupart des parents de jeunes enfants éprouvent des difficultés au moment du coucher. Différentes raisons peuvent être à l’origine des problématiques liées au sommeil : particularité médicale, peurs spécifiques, manque de structure, ambiance incohérente, malaise ou autres.
Certains facteurs découlent du développement typique d’un enfant, alors que d’autres sont plutôt le résultat d’une opposition donc d’un besoin non comblé. Un enfant ne s’oppose pas simplement par plaisir ou pour provoquer.
Un peu partout sur le net, on retrouve des tableaux qui suggèrent des heures de coucher selon l’âge et l’heure de lever de l’enfant. Ces références sont généralement des balises intéressantes pour s’assurer que les enfants n’accumulent pas le manque de sommeil. Par contre, je mets un petit bémol sur cette ressource parce que c’est important de s’adapter à l’enfant, à son besoin et à son rythme de sommeil. Comme parent ou comme professionnel de l’enfance, il est impératif de savoir observer les signes de fatigue apparents : frottement des yeux, pleurs fréquents, agitation physique intense, patience diminuée, sensibilité extrême, etc.
À tous ces comportements observables et mesurables s’ajoutent le besoin de sommeil physiologique de chacun des enfants. Certains bambins ont besoin de 6 ou 8 heures de sommeil, alors que d’autres en ont plutôt besoin de 10 pour reprendre toute leur énergie.
Alors est-ce qu’un enfant qui peine à s’endormir fait réellement preuve de caprices et d’opposition ?
Plusieurs facteurs peuvent avoir une influence sur le déroulement de l’heure du coucher des enfants, à commencer par la structure, la constance et la cohérence de la routine du dodo elle-même !
Voici 9 éléments essentiels à considérer pour faciliter le coucher avec vos enfants ou ceux que vous avez à charge :
La routine
La routine est un outil extrêmement pertinent en soit, mais encore faut-il qu’elle soit réaliste et adaptée.
L’aménagement
Ce qu’on retrouve dans la chambre ou dans la pièce où se déroule la sieste des enfants a un impact indéniable sur le cerveau et donc sur les hormones liées au sommeil.
La création d’un sentiment de sécurité chez l’enfant
Beaucoup d’enfants ont des peurs, justifiées ou non, selon un groupe d’âge commun ou qui persistent dans le temps, la création du sentiment de sécurité est donc essentielle.
L’ambiance
Les odeurs, les bruits, les visuels et les objets qui entourent les enfants créent l’ambiance dans laquelle ils se reposent et peut, à elle aussi, faciliter ou complexifier l’heure du coucher.
L’adaptation
Il n’est pas rare que les enfants avec un diagnostic aient de la difficulté à s’endormir ou à respecter une routine de sommeil saine et typique.
Le choix du bon moment pour aller au lit
En observant les comportements des enfants, on peut identifier plus facilement le bon moment pour coucher les enfants. Retarder l’heure du coucher pourrait faire en sorte de rendre très complexe le moment pour aller au lit.
La reprise de la routine après un long congé
Il est tout-à-fait normal de prendre une pause de la routine lors des vacances. Quelques astuces peuvent être mises en place pour la reprendre graduellement et avec un minimum de frustrations.
La gestion des permissions pour se relever
L’envie de pipi, la soif continue, la peur du noir, la crainte d’être seul, etc. semblent toutes être des raisons valables pour les enfants de se relever. Plusieurs solutions peuvent être mises en place pour gérer efficacement les craintes des enfants et éviter qu’ils se relèvent sans cesse.
La planification du réveil
Puisqu’on planifie le coucher, il faut également penser au réveil, quoiqu’il soit souvent oublié.
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